Passage

•Mai 27, 2009 • Un commentaire

Projet Land Art de l’association Autres Rives à Bourges, présenté ce week-end à Noirlac dans le cadre des Futurs de l’écrit

passage

Il y a le chemin à suivre pour parcourir l’espace. La multiplicité des formes qui s’offre aux regards. L’expression d’une énergie qui nous relie à la Terre. La matière est végétale donc vivante, mais aussi de fait éphémère. L’écho ou la résonance avec les pierres du lieu. Ici le temps n’a pas la même signification, ni la même importance.

Evidemment quelque chose cherche à se mettre en mouvement. Comme si le cercle, comme si la roue… ou une immobilité muette. Il y a eu le rythme des saisons et l’intervention de l’humain pour fabriquer cette aventure.

L’analyse, l’interprétation ou encore la symbolique sont laissées libres à tous. Rien d’imposé, alors à chacun de s’inventer sa propre histoire, si l’envie lui vient d’aller plus loin…

Si la structure est nécessaire pour éviter le désordre apparent, la force est aussi dans une variation d’une sorte de minimalisme. Il faut observer, approfondir, se laisser surprendre.
Se dire simplement, qu’il suffit d’aller d’un point à un autre point. Là est l’ultime du passage, comme une découverte intérieure, cycle du tout.

Stéphane Branger

projet Autres Rives

Florence Lemonier, plasticienne
Jean François Jeannet, plasticien
Stéphane Branger, auteur
Joseph Melin, photographe

aller au bout d’un chemin sans barrières

•Mai 27, 2009 • Laissez un commentaire

A propos de l’atelier mené à Saint-Florent-sur-Cher avec l’association Accueil et Promotion, ainsi  que l’atelier Melosi, en collaboration avec le Palais jacques-Coeur

Je regrette de ne pouvoir accompagner cette brève introduction des textes des participants eux-mêmes. La mise à disposition sur Internet de ces textes très riches aurait pourtant été un outil pour d’autres groupes comme le nôtre. Ils seront édités, à la suite des Futurs de l’Écrit, par les Mille Univers. Merci au Palais Jacques-Coeur et à Georges Buisson de nous avoir acueuillis. Merci à Accueil et Promotion et l’atelier MELOSI.


«Aller au bout d’un chemin sans barrières…»

C’est l’hiver, c’est le mardi 14h, un peu plus tôt. Les rues du vieux centre de Saint-Florent sur Cher je n’ai fait que les traverser. Ce que je connais le mieux, c’est cette longue côte qui monte vers la zone industrielle, matériaux de construction, hypermarché, qui tremble sous de gros camions, parfois le bus 8 qui fait la liaison avec Bourges (on est tout prêt de la rocade), et l’alignement de maisons sombres fermées sur elles-mêmes : mais combien de rues dans notre pays, à cette heure, ressemblent exactement à cela ?
Et dans la vieille cour et ses arbres, ces grandes pièces carrelées d’ancienne école primaire. Et c’est un mystère que surgissent, une à une, bientôt douze ou quinze silhouettes. On s’assoit autour des tables mises ensemble.

Ne pas savoir lire ni écrire : mais comment, dans la vie urbaine d’aujourd’hui, ses formulaires, ses signalétiques, ses permanentes requêtes administratives ?

Il y a d’abord ce groupe des femmes en voile : certaines arrivées il y a trente ans, d’autres il y a deux ans. Accepter ce qui pourrait sembler un signe d’oppression ? Quand on parlera de voyage, d’enfance, les récits témoignent  : mariées à quinze ans, l’école abandonnée, la réclusion chez les beaux-parents, et puis rejoindre en France ce mari à peine connu, parfois encore des années sans sortir de la maison, sans découvrir la ville, hors un voyage à la mer, hors l’embauche aux pommes en saison.

Et pourtant, venir ici l’après-midi, entamer ce processus : et on découvre comme celle-ci a passé son permis de conduire, comment cette autre parle de son premier travail (l’accompagnement d’une personne âgée) et l’autonomie que cela représentait. Et on parle des enfants : ils sont à l’université, à Tours, Orléans, Paris.

On s’est ancré pour notre rencontre dans un lieu tout opposé : le palais Jacques-Coeur, lui qui avait installé ses commis tout autour de la Méditerranée, et bâti un hammam au coeur de ce palais qu’il n’a jamais habité. Un après-midi, on a travaillé sur le thème de l’argent : découvrir cette solidarité, cette générosité.

Mais il y a aussi, parmi d’autres du groupe, comme Pierrette, qui  pour elle écrit beaucoup, et souvent ici écrira pour les autres, comme Rogelia, l‘Espagnole, Alain et René.

Et avec eux, ce continent de notre histoire qui surgit : l’histoire toute proche de notre pays. Ils ont travaillé tous deux plusieurs décennies dans les usines proches, pour René, dans les chantiers de construction, pour Alain. Ne pas savoir lire ni écrire, combien de siècles en ce pays cela n’a pas empêché les plus belles réalisations de travail ? Savaient-ils écrire, les sculpteurs des frises de Jacques-Coeur ?

Une société l’autorisait, et recevait d’eux un autre savoir : René parle le langage des plantes, déchiffre le ciel et les arbres, et parle un extraordinaire français classique. La mémoire prend un autre rôle, et quand il l’applique au journal de sa ville c’est toute cette vie que je ne sais pas voir, dans la grande rue en côte, qui surgit. Et Alain pratique les «riffles», voyage dans toute l’Europe…

Qu’est-ce qu’écrire, dans un atelier d’écriture mené en groupe, lorsque les participants, pour eux-mêmes, ne savent pas écrire ? Au début, lorsqu’il me fallait cheminer vers elles et eux, c’était simplement mettre en chantier la parole, et faire mémoire de cette parole tenue ensemble. Puis on s’y est mis ensemble : les accompagnatrices, parfois Aurore et Esmeralda Pace, qui vont prendre en charge la restitution, faire que cette parole devienne publique, et moi-même : alors, au plus près de cette parole confrontée à un objet précis, accueillir le rythme, les blancs, le tour précis des mots. Devient écriture ce qui est la parole en chantier, se creusant elle-même. Et puis, parce qu’ils sont ici pour apprendre, souvent ces pages écrites lentement, mais où on tient à coeur d’attirer à soi les signes de ce qu’on veut affirmer, questionner, offrir à l’écoute de l’autre, la mémoire de tous. Et cela aussi c’est une définition pour écrire.

Je traverse Saint-Florent-sur-Cher en voiture : les rues à nouveau sont vides, sauf les camions. Je sais, dans la cour aux vieux arbres, ce qui se passe autour des tables : et que le partage passe par la langue, par la parole en travail. Hommage à celles qui s’y consacrent, et merci de la porte, cet hiver ouverte.

François Bon

En attendant… les Futurs.

•avril 27, 2009 • Un commentaire

Peu à peu, le cycle des saisons est passé dans les marais de Bourges.
Le reste du temps, une immobilité, un mouvement perpétuel… tout se compose, se décompose et se recompose.
Être à la fin d’une aventure, et au début d ‘une autre. PASSAGE.
Car il faut bien une forme, car il faut bien un lieu.
Un land art végétal qui viendra résonner pendant deux jours dans les pierres de Noirlac.

passage

projet Autres Rives

Florence Lemonier, plasticienne
Jean François Jeannet, plasticien
Stéphane Branger, auteur
Joseph Melin, photographe

Annette

•mars 12, 2009 • Un commentaire

Au départ, l’histoire d’une petite fille juive, Anna ZAKS, originaire de Pologne vivant à Paris. A partir de 1942, année de la déportation de ses parents et de sa sœur, elle est cachée par un couple d’Ivoy le Pré, Isidore et Léontine BOYAU. Elle vit dans ce village jusqu’à la fin de la guerre.

La classe de 3ème A du Collège d’Henrichemont a réalisé un film sur cette histoire. Un film qui interroge sur le sens d’un engagement, celui du couple Boyau, mais aussi sur l’héroïsme, la mémoire, la transmission, l’identité,

Mené par Bandits Mages et le réalisateur Yann GUILLEMAIN, le projet artistique a démarré en septembre.

Ateliers vidéo et écriture du film rythment  les premiers mois.

Initition au genre documentaireApprendre le cadrageTournage de plans de coupe

Deux jours de tournage sur les lieux, avec les trois filles d’Anna ZAKS, et d’autres protagonistes de cette histoire qui nous font partager cet héritage.

Sabrina et ses soeurs face aux élèves

Les élèves ont terminé le montage.

Montage

Une aventure sous-marine… dans les marais

•mars 11, 2009 • Laissez un commentaire

Des nouvelles du chantier artistique « Autres Rives » au fil des saisons.

Le marais se découvre, livre ses secrets.
Les textes et les voix se mêlent :

*
A la découverte du lieu
Cela se passe dans l’humide
Quand on avance au bord de l’eau

Comme si la rencontre
Se faisait dans l’écriture des feuilles
Vision des arbres dénudés

*
L’hiver dans les marais, c’est une saison austère. On ne s’imagine pas très bien ce qu’il s’y passe en fait. On évite le lieu, à cause de la boue et parfois des inondations. On n’arrive pas très bien à se représenter la végétation. Quelque chose nous pousse à passer au loin, comme si un secret était gardé, une formule magique pour faire ressurgir la vie.

*

L’attirance se fait pour l’eau, malgré les températures assez basses.
Réalisations sous-marines et magie de la technique.
Ecrire avec la nature, écrire avec le temps. Faire de l’éphémère pour durer.

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Intervenants :
Florence Lemonier, plasticienne
Jean François Jeannet, plasticien
Stéphane Branger, auteur
Joseph Melin, photographe

Premiers pas… dans les marais de Bourges

•mars 6, 2009 • Laissez un commentaire

Le chantier artistique « Autres Rives » pour les Futurs de l’écrit 2009, a débuté en septembre 2008.

L’engagement, thème majeur.
L’engagement associatif, l’engagement citoyen, avec des personnes percevant les minima sociaux.

Découvrir un lieu, les marais de Bourges, en donner une lecture plastique sous forme de création land art associée à une création de textes. Un témoignage photographique pour garder la trace de cette aventure.

Un groupe de 9 individus impliqués dans ce projet.

La découverte du lieu, des premiers pas, des premiers gestes…

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Atelier de création land art dans les marais de Bourges

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Intervenants :
Florence Lemonier, plasticienne
Jean François Jeannet, plasticien
Stéphane Branger, auteur
Joseph Melin, photographe

Quelques nouvelles du chantier « Ecrire avec des images « 

•février 24, 2009 • 2 commentaires

 

L'ENGAGEMENT
Nous partîmes un certain nombre…et après quelques défections nous voilà arrivés à mi-parcours avec cinq projets de « narration photographique »aboutis.
Le thème de « l’engagement » n’est pas étranger à ces défections.
Ce thème si porteur dans ce qu’il véhicule au niveau du sens que chacun peut y mettre a été paradoxalement un handicap pour certain quand il s’est agit de l’exprimer avec des mots et ensuite de le mettre en images.
Pour les cinq « courageux et engagés » qui restent l’aventure photographique commence.
Les scénarios sont écrits et le découpage en images réalisé.
Dans les prochaines semaines les prises de vues vont être réalisées.
Sans dévoiler les différents sujets en détails, nous pouvons déjà vous donner quelques informations sur les thèmes qui seront traités : l’engagement et le désengagement en opposition, l’engagement amoureux, l’engagement solidaire et associatif, l’engagement humaniste, l’engagement citoyen.
Pour ma part je ferai une proposition photographique et scénographique sur l’engagement politique ayant pour titre « Nous avons rêvé du Grand Soir, Inventons le petit matin
Michel Zoladz   http://www.michelzoladz.com/
Février 2009

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 EN PLEIN TRAVAIL

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en rêvant sur des peintures énigmatiques

•février 17, 2009 • Laissez un commentaire

« En rêvant sur des peintures énigmatiques », c’est le titre du texte de Henri Michaux distribué ce matin aux 4ème du collège de Dun-sur-Auron, que nous accueillons à l’abbaye. Parlé du rêve, quelques éléments de repère, les typologies. Puis consigne de dispersion. Ils ont du mal à ne pas resté groupés, mais l’abbaye ils l’ont déjà visitée, y ont fait en novembre un travail photo, là ils ont permission d’aller où ils veulent (« Y a pas des souterrains, monsieur? »). Contrat rempli, et la pièce avec les tables en bois retrouvée pour la lecture haute voix.F Bon.

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Dun-sur-Auron, qu’est-ce qu’on fait quand on est tout seul ?

•février 10, 2009 • Laissez un commentaire

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Quelques textes écrits au collège de Dun-sur-Auron, avec une classe de 4ème. Thème : des extraits du Journal de Kafka, et la question (sans ponctuation), ce qu’on fait quand on est tout seul…On va l’insérer aussi dans l’atelier en ligne proposé par la Bibliothèque nationale de France : écrire la ville.

En moto sur un chemin de terre, je pense à me lever de la moto pour éviter les bosses en moto sur la route je vais à fond et j’oublie tout en moto chez un pote je fais des beurnes et des roues et je reçois de la terre sur mon casque de moto chez moi je m’entraîne à prendre les bosses et à prendre les virages en vélo sur la route j’écoute mes mp4 et je regarde derrière moi s’il n’y a pas de voitures à la pêche chez un pote je prends un brochet et une perche et nous allons dans la rivière pour aller chercher une cuillère à l’ordinateur chez moi avec un pote on joue à Rugby 09 et à des jeux de voiture et aussi à la PS2 chez un pote on joue à WII sport

un jour on a demandé de monter un cheval magnifique j’avais peur mal au ventre je l’ai brossé curé les pieds brossés la crinière je lui ai donné des bonbons puis en le sellant il me fait des bisous je l’ai monté j’ai trotté galopé quand je sautais j’avais l’impression de voler avec lui c’est magique
sur mon BMX ou je traîne pour décompresser quand mes parents me gonflent je pars à toute vitesse et je me tape la bourre avec les voitures et les camions

quand je m’ennuie je vais dans le garage m’occuper de mon BMX j’ai poncé les jantes et les ai repeintes en noir et peint le guidon en noir aussi puis quand mon BMX sera fini je referai mon VH car ça m’occupe

solitude j’aime ton parfum à grande dose ta présence peut s’avérer être angoissante toi et moi on se comprend je ne compte plus les heures passées ensemble à penser à méditer dans le fond on se ressemble elle s’alimente de nos douleurs puisées dans les rêves et les cauchemars elle peut servir ou te blesser elle est toujours présente que je sois au collège ou dans ma chambre tu fais souvent ressortir ma tristesse et ma haine

Dans la chambre où je m’enferme à clé j’écoute de la musique, je m’allonge puis des images défilent tout ce qui s’est passé. La lumière change. Je pense, j’écris, j’écoute tous les petits détails. Je pense à mon avenir, à ce que je vais faire plus tard ou dans la semaine. Je vais et je pense au handicap de ma sœur, ce qu’elle va faire plus tard. Cet endroit m’aide à répondre aux questions que je me pose, mais pas tout. Cette chambre a des particularités car c’est un endroit où je peux me sentir seule dans une bulle, où je peux voir mes problèmes et de pouvoir trouver des solutions pour régler les petits problèmes, pour les gros de répondre aux questions. Je peux m’évader. Je vois les choses que j’ai faites mais que je ne devais pas faire, ce que je vois en général c’est des idées noires, extrêmement noires. Je me dis que je dois tenir et de ne pas le faire. Je peux tenir, mais pour moi c’est comme une maladie.

dans la journée sur mon bike la musique dans les oreilles je regarde défiler le paysage de campagne le vent dans la figure je double les mêmes qui sont sur mon passage quand je suis arrivé à Parnay je fais demi-tour et je vais dans les chemins la terre qui vole sur les côtés les pierres qui servent de tremplin je vais de plus en plus vite jusqu’à arriver à la route et là je ralentis je rejoins ma maison arrivé chez moi je m’affale sur mon canapé et j’écoute chaque détail de ma musique et je m’endors

ma chambre la journée le soir etc… mes sœurs en train de se disputer me sortent quelques minutes de mes pensées
à la pêche, le soleil levant, la brume du matin, la rosée sur les feuilles des arbres, les remous de l’eau, les bruits de la chute d’eau, le chant des oiseaux, les martin-pêcheurs qui rasent l’eau

dans la journée sur mon canapé avec la chaîne allumée avec SLIPKNOT et quand je ne dors pas j’allume la télé et la Play et je mets un jeu dedans comme ça je peux y jouer tard et j’aime ça

vers le soir je me retrouve toute seule je pense à tout ce qui s’est passé dans la journée tous les moments passés avec mes amies tous les moments heureux ou malheureux je retrouve souvent toute seule pour vider mes pensées tous mes ennuis s’envolent ils s’envolent tellement loin que le lendemain tout recommence du début des fois je pense à tout ce qui pourrait se passer le lendemain ou dans deux ans ou plus je réalise que chaque minute compte beaucoup souvent quand je suis seule je me dis que je devrais passer plus de temps avec amies mais au fond je me dis que ce n’est pas plus mal de se retrouver seule pour penser j’ai besoin d’être dans le noir car je trouve l’inspiration fait échapper tout ce qui gêne en moi
le soir en allant me coucher avec la télé allumée je pense à mon futur je pense à mon anniv avec tous mes potes avec la lumière allumé sur le plafond et le bruit de mon chien qui aboie

sur une botte de foin je suis seul enfin presque je regarde ce qui m’entoure sans vraiment voir ce que je regarde mon esprit n’est plus sur terre j’oublie tout ça ne s’arrête plus je n’ai plus de soucis plus de préoccupations j’aimerais ne pas partir de cet endroit où je n’ai jamais faim je peux y rester toute une journée les yeux ouverts endormie au plus profond de moi je rêve il m’arrive de m’y endormir sans que je m’en rende compte mes parents viennent me chercher mais j’y retourne c’est mieux que d’être dans une chambre enfermée par quatre murs des bruits que l’on n’apprécie pas viennent malgré nous aux oreilles moi je préfère le bruit du ruisseau des chevaux qui marchent sur le sol mou le bruit des oiseaux qui se posent sur le sol ou sur une branche non loin je préfère aussi l’odeur de la nature à l’odeur des produits d’une maison je ne saurais décrire cette odeur elle est inodore mais je la sens quelquefois il y a une odeur de feu de bois c’est ce qui me permet de rêver de m’évanouir au fond de cette nature magnifique elle me transporte et je n’existe plus c’est comme si je donnais mon temps à une terre qui était là avant moi qui n’est pas comme elle aurait voulu être je le sais je le sens c’est comme si elle me parlait lorsque mon esprit s’évade je ne sais pas ce que cette nature veut réellement me dire je ne peux pas lui demander je ne suis  plus moi comme une impression d’invisibilité

le chemin parcouru

•février 10, 2009 • Laissez un commentaire

noirlac2

Le 9 octobre 2008, l’ensemble des partenaires, artistes et accompagnants, se retrouvaient pour une visite de l’abbaye de Noirlac, et déjà projeter dans les lieux comment on s’en saisirait pour présenter les chantiers.
Ce 10 février 2009, les 20 chantiers se sont relayés, avec vidéo-projecteur, pour donner un avant-goût de ce qu’il y aura au programme : très grande diversité, chantiers sonores, réalisations vidéos, projets de lectures et mises en scène.

Et déjà un dessin pour le samedi 30 et le dimanche 31, où ça se passe et comment…